Ce site utilise des cookies, en poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts.

Blog (21)

Nous poursuivons notre série d’articles sur l’agriculture durable en Côte d’ivoire par une analyse des certifications agricoles présentes dans la filière cacao en établissant une correspondance entre elles et les principaux acteurs de la chaîne de valeur : sociétés coopératives, traitants, sociétés exportatrices (traders) et transformateurs (industriels). Notre analyse se résume en trois (3) principaux points:

  • Premièrement, nous définirons la certification et la labellisation agricole ;
  • Ensuite, nous expliquerons pourquoi notre analyse se porte sur la filière cacao en CI ;
  • Enfin, nous terminerons en  établissant une corrélation entre sociétés coopératives, traitants, exportateurs et usiniers agréés et les certifications agricoles qui leur correspondent le mieux en termes de gains ou de bénéfices.

Comment définirons-nous la certification et la labellisation agricole ?

Nous reconduisons les définitions proposées dans notre précédent article intitulé : Enjeux Agriculture durable vs Enjeux Certification agricole (vous pouvez lire l’article à partir de ce lien).

La certification se définit comme  une procédure destinée à faire valider par un organisme indépendant (organisme de certification), le respect d’un cahier des charges (normes de certification) d'une organisation tierce par une entreprise. C'est un processus d'évaluation de la conformité (ou contrôle des points de conformité) qui aboutit à l'assurance écrite qu'un produit, une organisation ou une personne répond à certaines exigences ou critères de conformité.

La labellisation fait partie de la procédure de certification agricole. Elle est l’étape finale ou définitive de vérification de la conformité d’une entité (personne physique ou morale) à une norme de certification. Un label de certification est décerné à l’entité certifiée par le vérificateur. Le label est une marque ou un symbole qui indique la conformité d’une entreprise à une norme (de certification). Il est un outil de communication au sein de la chaîne de valeur entre vendeur et acheteur (ou consommateur final).

 

Pourquoi notre analyse se focalise-t-elle sur la filière cacao en CI ?

Il est reconnu depuis plusieurs décennies le rôle prépondérant qu’occupe le cacao dans l’économie ivoirienne en raison de l’importance des recettes issues de ses exportations en produits bruts ou transformés. Nonobstant ce fait, notre analyse se focalise sur cette filière eu égard à son passé de filière pionnière dans l’implémentation des normes et/ou critères de certifications ; et de l’importance des acteurs impliqués dans les différentes étapes d’obtention des certifications agricoles qui sont plus nombreux dans la filière cacao que dans l’ensemble de toutes les autres filières réunies.

 

Quelle certification agricole correspond le mieux aux sociétés coopératives, traitants agréés, exportateurs et usiniers agréés ?

Pour répondre à cette question, nous nous baserons sur les principes et les normes qui ont fondé la naissance des certifications agricoles présentes dans la filière cacao ivoirienne. Ainsi, nous avons :

  • Les certifications UTZ / RAIN FOREST ALLIANCE (RA)

Ces deux certifications sont orientées vers le respect de normes sociales et environnementales contenues dans les législations nationales et internationales. Elles ont pour mérite de prôner le respect de critères obligatoires en matière sociale (droit social et du travail) et de protection de l’environnement à tous les niveaux des chaînes de valeurs production – commercialisation – transformation par les différents acteurs. Ces critères sont plus souvent contraignants et parfois difficilement compréhensibles par les producteurs la plupart illettrés qui éprouvent des difficultés à respecter ces normes d’une saison à une autre. Par contre, ces normes paraissent moins contraignantes pour les négociants et les transformateurs qui les combinent plus aisément avec leur politique RSE. Ces deux certifications sont plus appréciées par les industriels et les traders. Les sociétés coopératives sont parfois contraintes par ces derniers (qui sont leurs clients naturels) de remplir correctement toutes les diligences pour l’obtention de ces deux labels pour bénéficier de contrats de livraisons certifiées « UTZ/RA » bien plus avantageux que les livraisons de cacao conventionnel. Ces deux certifications correspondent aux négociants et transformateurs agréés de la filière cacao en Côte d’ivoire qui les ont totalement adoptés. Elles ont annoncé leur fusion en une seule certification UTZ/RA à partir du 1er janvier 2019.

 

  • La certification « Fair Trade » ou Commerce équitable

« Fair » (mot anglais) signifie équité ou juste et « Trade » (mot anglais) signifie commerce. Traduit littéralement « Fair Trade » pourrait signifier rendre le commerce juste ou équitable. Cette certification a pour idéologie de rendre les échanges commerciaux entre les petits producteurs et les grands distributeurs, négociants et transformateurs de matières premières agricoles, plus justes et plus équitables. Elle a pour mérite de prôner le respect de critères obligatoires en matière de relations commerciales (équitables) entre les sociétés coopératives de producteurs et les négociants et transformateurs avec lesquels elles sont en relation d’affaires. Le commerce équitable va plus loin en imposant un prix minimum garanti aux producteurs indépendant du marché boursier. Les négociants et transformateurs de cacao ont obligation de ne pas payer en-dessous de ce prix minimum garanti (2000 $/tonne) aux sociétés coopératives de producteurs même lorsque les conditions du marché boursier ne le permettent pas.

Cette certification n’est pas très appréciée par les négociants et transformateurs de cacao qui la jugent très contraignante. De plus, elle restreint les immixtions ou interventions de ces derniers dans l’obtention du label par les sociétés coopératives. Elle est plus appréciée par les sociétés coopératives, à qui elle procure certaines prérogatives telles que l’obligation par les négociants et transformateurs de leur payer une prime fixe de 200 $/tonne.

 

  • La certification Agriculture Biologique ou Bio

Cette certification est essentiellement fondée sur le respect obligatoire de certaines normes de protection de l’environnement dans les pratiques culturales. Elle ne prend en compte ni le respect des normes sociales, ni le respect d’un prix minimum garanti. Très peu répandue en Côte d’ivoire, l’on retrouve néanmoins plusieurs de ses normes dans les certifications UTZ/RA et Commerce équitable.

En conclusion, on pourrait dire (au regard de ce qui précède) que les certifications UTZ/RA correspondent le mieux aux négociants et transformateurs de la filière cacao ivoirienne ; tandis que la certification Commerce équitable répond le mieux au besoin de garantir une richesse plus stable aux sociétés coopératives. Mais le dire ainsi, ce serait faire une analyse trop simpliste de la réalité des faits. Il est important de relever que l’obtention d’une certification qu’elle soit UTZ/RA, Commerce équitable ou Bio ne garantit pas forcément à son détenteur la disponibilité d’un contrat de livraisons de produits certifiés ou d’un marché immédiatement. Ceci n’est que la première étape. Il faut ensuite aller chercher des marchés ou des contrats de livraisons qui sont le plus souvent en Europe et en Amérique. Et en la matière, les sociétés coopératives (même détentrices d’un agrément d’exportation) ne sont pas aussi outillées que les négociants et les transformateurs agréés qui bénéficient de réseaux plus importants.

À quand le véritable coup de pouce du Conseil Café-Cacao pour inverser cette donne ?

 

Steve D.

Nous débuterons notre série d’articles sur le concept d’Agriculture Durable en Côte d’ivoire par une brève analyse des enjeux de l’agriculture durable et de ceux de la certification agricole.

Il importe pour commencer de définir les notions d’Agriculture durable et de Certification / Labellisation agricole, pour mieux en préciser les enjeux dans le contexte de l’agriculture ivoirienne.

 

Comment définir l'Agriculture durable?

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, 1988) définit  l’Agriculture durable en ces termes:  « Aménager et conserver les ressources naturelles et orienter les changements technologiques de manière à satisfaire les besoins des générations actuelles et futures. Dans le secteur de l’agriculture, il s’agit de conserver les terres, les eaux et le patrimoine zoogénétique et phytogénétique et d’utiliser des moyens sans danger pour l’environnement, techniquement bien adaptés, économiquement viables et socialement acceptables ». Selon la FAO, l’agriculture durable devrait correspondre au respect des cinq principes suivants:

  • Principe 1: Améliorer l'efficience de l'utilisation des ressources est une condition cruciale de la durabilité de l'agriculture ;
  • Principe 2: La durabilité exige des actions directes pour conserver, protéger et mettre en valeur les ressources naturelles ;
  • Principe 3: Une agriculture qui ne réussit pas à protéger les moyens d’existence ruraux, et à améliorer l’équité et le bien-être social n’est pas une agriculture durable ;
  • Principe 4: L’agriculture durable doit renforcer la résilience des populations, communautés et écosystèmes, en particulier en matière de changement climatique et de volatilité du marché ;
  • Principe 5: Une bonne gouvernance est essentielle pour garantir la durabilité des systèmes tant naturels qu'humains.

 

Comment définir la Certification agricole ?

Selon le dictionnaire en ligne Wikipédia, la certification peut être définie comme  une procédure destinée à faire valider par un organisme indépendant que nous appellerons organisme de certification, le respect d’un cahier des charges (normes de certification) d'une organisation tierce par une entreprise. C'est un processus d'évaluation de la conformité (ou contrôle des points de conformité) qui aboutit à l'assurance écrite qu'un produit, une organisation ou une personne répond à certaines exigences.

Dans le secteur de l’agriculture, il existe différents types de normes de certification mettant l’accent sur les exigences environnementales, économiques ou sociales. Les trois principales normes de certification les plus répandues dans le secteur agricole ivoirien sont les suivantes:

  • Certification Rain Forest Alliance (RA) / UTZ: fusion des deux normes de certification depuis Janvier 2018, met principalement l’accent sur l’impact environnemental des méthodes de culture, la protection des sols, le bien-être des communautés et l’amélioration des conditions de travail.
  • Commerce Equitable (Fairtrade Labelling Organizations International - FLO) met principalement l’accent sur un meilleur accès au marché et de meilleures conditions de commercialisation pour les petits producteurs, l’amélioration des conditions de travail, de vie sociale et l’environnement des communautés.
  • Certification Biologique (BIO): met principalement l'accent sur les pratiques culturales biologiques, minimisant ou excluant l'usage de tout produit agrochimique ou de ressources non renouvelables.

La labellisation est quant à elle une étape de la procédure de certification. Elle est l’étape finale ou définitive de vérification de la conformité d’une entreprise à une norme de certification. Un label de certification est décerné à l’entité certifiée par le vérificateur. Le label est une marque ou un symbole qui indique que la conformité d’une entreprise à une norme de certification a été vérifiée. Il est un outil de communication au sein de la chaine de valeur entre vendeur et acheteur (consommateur final).

 

Enjeux Agriculture durable vs Enjeux Certification agricole en Côte d'ivoire

Les enjeux de l’agriculture durable en Côte d’ivoire sont bien plus importants que ceux des certifications agricoles qui ne concernent pour le moment que les principales cultures de rente: cacao, café, anacarde, coton, huile de palme. Là où l’agriculture durable concerne toutes les cultures agricoles et implique une participation active des pouvoirs publics, des entreprises privées et des producteurs. Elle requiert un changement ou modification des principes et règles étatiques dans le secteur, des comportements et des pratiques habituelles afin de garantir la transmission d’un héritage (des terres) à la génération future qui soit socialement, économiquement viable et qui respecte l’environnement.

Les enjeux des normes de certification et des programmes dits de « durabilité » développés par des ONG et des multinationales sont multiples, et ont pour principal objectif de satisfaire à des exigences de plusieurs catégories de consommateurs occidentaux. Entre autres enjeux, nous pouvons citer: garantir la transparence, la crédibilité et la fiabilité de la procédure de certification ; le respect des normes de certification par les détenteurs des certificats ou labels pendant la période de validité ; la traçabilité des produits et le paiement des primes de certifications aux producteurs conformément aux stipulations de la norme de certification. L’un des enjeux majeurs de la certification agricole, selon nous, serait d’amener les producteurs et leurs organisations à s’approprier les exigences des normes de certification dont les avantages sont bien plus importants que les primes de certification octroyées actuellement. Ceci, par une plus grande et meilleure sensibilisation de toutes les organisations et non pas seulement celles qui souscrivent à leurs normes ; ainsi que la réduction des coûts de certification pour les rendre accessibles à de très petites organisations de producteurs. Il s’agit in fine de faire basculer l’intérêt pour le respect des exigences des normes de certification du côté des industriels et des négociants (qui y voient plutôt des opportunités de marchés et d’accroissement de leurs marges bénéficiaires) vers les producteurs et leurs organisations qui devraient logiquement en tirer le plus grand bénéfice.

Nous ne saurions mieux conclure cet article sans relater une anecdote que nous a confié le Directeur d'une modeste coopérative de Zagné (TaÏ, ouest ivoirien) au cours d'une de nos séances de sensibilisation sur les normes de l'agriculture durable. Il nous a raconté ceci: «Une organisation de l’ONU (PAM) devait procéder à une distribution de vivres à des populations de Taï qui avaient été très affectées par la crise dans cette partie du pays. Mais le convoi de vivres a été bloqué au niveau de la localité de Zagné à cause du piteux état de la route. Les responsables du convoi ont sollicité les habitants des deux villages environnants pour réparer ce tronçon de la route contre la promesse d’un sac de riz par ouvrier. Les villageois, nombreux, ont réparé la route et ont obtenu chacun le sac de riz promis. Le convoi a pu donc se rendre à Taï pour distribuer les vivres aux populations sinistrées et est ensuite retourné sur Abidjan. Les  habitants des deux villages ont consommé les sacs de riz avec beaucoup de plaisir jusqu’au dernier grain. Mais en réalité, ils ont bénéficié de bien plus que de sacs de riz. Ils ont bénéficié d’une route réhabilité qui est un véritable outil de développement pour leur région. La prime de certification représente le sac de riz remis aux villageois (producteurs) pour avoir réhabilité la route (vergers agricoles) ; et la route réhabilité représente la conformité aux exigences des normes de certification qui conduit à un développement agricole harmonieux et durable.».

 

Que restera-t-il de la certification agricole lorsque «l’appât »que constitue la prime de certification n’existera plus (pour diverses raisons: crise économique, baisse du pouvoir d’achats des consommateurs occidentaux, désastres environnementaux, etc.) ? La vulgarisation des exigences des normes de certification qui correspondent pour la plupart aux principes de l’agriculture durable telle que définie par la FAO, devrait se poursuivre auprès de tous les producteurs et de leurs organisations.

Steve D.

AMD AGRO SERVICES offre la possibilité à toute personne physique et morale désirant contribuer à une plus grande vulgarisation du portail, outil d’aide à un meilleur développement de l’agriculture en Côte d’ivoire, de le faire en devenant « Partenaires » du portail.

Le partenariat s’entend de toute contribution matérielle, intellectuelle ou pécuniaire (financière) de la part de la communauté du portail, de toutes les personnes soucieuses de contribuer à l’atteinte des objectifs du portail : Assurer la viabilité économique et financière des activités des acteurs de base des principales filières agricoles .

La majorité des services disponibles sur le portail sont gratuits pour permettre de faire mieux comprendre la nécessité d’utiliser les outils et techniques modernes de communication pour faciliter le rapprochement des acteurs, les échanges et la réalisation des objectifs commerciaux ou agricoles (productivité).

Notre ambition est de faire de ce portail, l’outil privilégié capable de faciliter la prise de contact et les échanges entre toutes les personnes intéressées par le développement de l’agriculture. Il se veut être un espace d’interactions entre toutes les communautés, rurale et urbaine, intervenants dans les principales filières agricoles, à tous les niveaux : de la production à la commercialisation ou transformation.

Nous attendons de la communauté des internautes et des professionnels passionnés de l’agriculture des contributions à la fois pour une meilleure animation de certaines rubriques du portail mais aussi dans le cadre de la collecte des données pour le compte des coopératives de base situées dans des zones enclavées et qui ne possèdent pas les capacités intellectuelles et les équipements adéquats pour un accès facile à Internet.

Nous recherchons des partenaires pour l’animation des rubriques suivantes :

  • Blog : tous les bloggeurs passionnés de l’agriculture sont invités à nous envoyer leurs articles ou des articles qu’ils ont lu/apprécié et qui sont libres de droits d’auteur pour que nous les partagions avec toute la communauté du portail.
  • Vidéothèque : nous recherchons des partenaires/sponsors pour la réalisation des vidéos abordant plusieurs thématiques avec pour objectifs de former, d’informer et de mieux communiquer sur les innovations en milieu agricole.
  • News/Actualités : nous offrons l’opportunité à toutes les personnes désireuses de partager tout type d’information capable d’orienter ou d’aider les acteurs des principales filières agricoles à prendre de bonne décision, à le faire gratuitement.
  • Dossiers : nous invitons toutes les personnes disposant d’une bonne documentation (rapports, études statistiques ou autres) en rapport avec le secteur et désireuses de la partager avec la communauté du portail, de le faire.

Notre recherche de partenariat pour financer la collecte des données de terrain se résume à travers le Sponsoring des pages de présentation que nous proposons à nos partenaires. Le sponsoring pour la collecte de données de terrain s’élève à 700.000 FCFA. Il donne droit à l’affichage du logo du partenaire-sponsor sur 5 pages de présentation pendant une année et à un encart publicitaire sur le portail durant trois (03) semaines. Vous pouvez nous contacter pour en savoir plus sur le Sponsoring.

Vous désirez être Partenaire du portail ? Renseignez s’il vous plaît le formulaire.

L’importance de la filière café–cacao en Côte d’ivoire s’apprécie à travers les données suivantes :

  • La Côte d’ivoire est le premier producteur mondial de cacao (plus de 40% de l’offre mondiale) depuis plus d’une décennie ; et occupe le troisième rang au niveau des pays africains producteurs de café.
  • La production de cacao est estimée à environ 2,100,000 tonnes et celle de café en forte baisse (- 44%) à environ 59,000 tonnes au cours de la campagne 2016-2017.
  • La filière café-cacao emploie plus de 1,000,000 personnes et nourrit directement ou indirectement plus de 4,000,000 de ménages.
  • Le cacao demeure le premier produit d’exportation du pays, représente environ 50% des recettes d’exportations, et participe à hauteur de 20% du PIB.
  • La filière est organisée à travers l’ordonnance n°2011-481 du 28 décembre 2011 qui fixe les règles relatives à la commercialisation du café et du cacao, ainsi que les mécanismes de régulation des activités au sein de la filière.

L’importance des filières Coton et Anacarde en Côte d’ivoire s’apprécie à travers les données suivantes :

  • La Côte d’ivoire est le premier producteur et exportateur mondial d’anacarde, et le quatrième producteur africain de coton.
  • La production nationale annuelle d’anacarde est estimée à environ 711,000 tonnes en 2017 ; tandis que celle de coton est estimée à environ 328,000 tonnes en 2017.
  • Les recettes annuelles issues des exportations d’anacarde et de coton s’élèvent respectivement à plus de 350 milliards FCFA et 100 milliards FCFA.
  • Le coton et l’anacarde emploient plus de 400,000 personnes et nourrissent directement ou indirectement plus de 2,000,000 de ménages.
  • La loi n°2013-656 du 13 septembre 2013 votée par l’Assemblée nationale, fixe les règles relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde, ainsi que le contrôle, le suivi et la régulation des activités au sein des deux filières par l’organe de régulation le Conseil Coton-Anacarde (CCA).

L’importance des filières hévéa et palmier à huile en Côte d’ivoire se mesure à travers les données suivantes :

  • La Côte d’ivoire est le premier producteur africain de caoutchouc naturel et le premier exportateur au plan mondial ; avec une production annuelle estimée à 581,000 tonnes en 2017.
  • Le pays est le deuxième producteur africain de palmier à huile, et le neuvième au plan mondial ; avec une production annuelle d’environ 2,5 millions de régimes.
  • Le caoutchouc naturel est le deuxième produit agricole d’exportation ; tandis que le palmier à huile contribue à hauteur de 1,5% au PIB.
  • Un nouvel organe chargé de la régulation, du contrôle et du suivi des activités des filières hévéa et palmier à huile dénommé « le Conseil de Régulation, de Contrôle et de Suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile », en abrégé «le Conseil Hévéa-Palmier à Huile » a été créé par la loi n°2017-540 du 03 août 2017. Le décret portant nomination des membres de cet organe a été pris en Conseil des ministres du jeudi 29 mars 2018.

L’importance de la filière du vivrier en Côte d’Ivoire se mesure à travers les données suivantes :

  • Les besoins alimentaires du pays, influencés par une forte démographie surtout dans les zones urbaines (51% de la population), croît plus rapidement que les productions vivrières.
  • La production vivrière annuelle moyenne est estimée à environ 16,000,000 tonnes, la plus importante de toutes les productions agricoles.
  • Plusieurs plans et stratégies mis en œuvre par le pays n’ont pas encore produit les résultats escomptés capables d’assurer l’autosuffisance alimentaire des populations sur plusieurs années.
  • De nombreux défis à relever : renforcement des capacités des organisations de productrices aux bonnes pratiques agricoles (BPA), au management et au leadership ; amélioration de l’environnement et du cadre institutionnel ; réforme de la commercialisation interne et des exportations de produits vivriers pour favoriser l’essor d’une industrie locale.

L’idée de la création d’un portail internet dédié exclusivement aux opérateurs des filières agricoles les plus importantes de Côte d’Ivoire remonte à l’année 2009. Nous étions alors en fonction à Daloa en tant que Responsable commercial zone de l’ouest pour une société leader mondial de l’agroalimentaire. Notre première véritable expérience avec le monde agricole s’est effectuée en 2006 à Méagui (sud-ouest ivoirien). Cette expérience a fait naître en nous la volonté profonde d’apporter des solutions innovantes pour répondre aux difficultés croissantes des acteurs de ce secteur. Nous nous rappelons les nombreux efforts fournis (et les coûts supportés) par plusieurs présidents et directeurs de coopératives, et aussi par les équipes de commerciaux pour prospecter afin de trouver des partenaires capables de leur permettre d’atteindre leurs objectifs.

Nos défis permanents de Responsable commercial zone ne nous ont pas permis de réaliser ce projet jusqu’en 2016 où nous avons eu enfin l’opportunité de lui consacrer pleinement du temps.

Le projet a été réalisé en deux étapes. La première étape, la phase d’études a consisté à collecter des informations auprès de plusieurs acteurs des filières agricoles ciblées, pour la rédaction de l’étude de faisabilité. Les conclusions de cette étude ont confirmé le besoin crucial de faciliter les échanges et la mise en relation des différents intervenants du secteur agricole aux plans local et international. La seconde étape a concerné la réalisation de la plateforme. Le projet a duré huit (08) mois dans sa première version.

La plateforme internet www.pamdagro.ci donne la possibilité aux uns et aux autres de se rencontrer sans avoir besoin de débourser des coûts énormes en voyages et frais de missions. Elle offre la possibilité aux sociétés coopératives et aux entreprises agro-industrielles de fournir tout type d’informations peu importe le format (Word, Excel, PowerPoint, JPEG ou PNG, PDF, vidéos téléchargeables via la page de présentation) capables d’attirer de potentiels partenaires ou investisseurs.

Tous les modules ont été élaborés pour se rapprocher le plus fidèlement de l’organisation interne des filières agricoles ciblées ; aussi pour répondre aux besoins des organes et des opérateurs privés. Les pages de présentation des organes et des opérateurs privés fonctionnent comme de mini-sites web qui peuvent contenir des liens renvoyant à leurs sites web professionnels. L’avantage principal pour ces derniers réside dans les coûts de notre offre de services qui sont plus compétitifs que les coûts de création, d’administration et de maintenance d’un site web professionnel. Les autres opérateurs privés intervenants de façon transversale sur les chaînes de valeur des différentes filières agricoles tels que les fournisseurs d’intrants sont présentées dans la rubrique « Produits et Services». Nous leur offrons la possibilité à travers cette rubrique de mettre en ligne leur catalogue de produits et de services, de faire la promotion ou la publicité de leurs produit et/ou service phare, d’atteindre plus d’un millier de sociétés coopératives sans avoir besoin de débourser des sommes importantes en prospection commerciale.

La plateforme internet www.pamdagro.ci se veut être le lieu privilégié d’échanges et de rencontres (une place de marché géant) pour tous ceux qui ont des intérêts, qui recherchent des opportunités d’affaires ou des partenaires crédibles dans le secteur agricole en Côte d’ivoire.

Bienvenu à bord ! Nous vous souhaitons une bonne navigation !

N’hésitez pas à nous faire un retour pour vos commentaires ou pour tout souci de navigation.

Cordialement,

Steve, Directeur de la plateforme

Page 2 sur 2

ACTUALITÉS

EN PLUS

Blog

Devenez Partenaires

CGU


Télécharger ShaYoFae

Partager Et Comparer Vos Expériences Agricoles

SUIVEZ-NOUS

Retrouvez-nous sur nos différents réseaux sociaux

         
F icon link icon Twit icon you icon
frarendees